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Au-delà du plaisir procuré par une tasse de café, quels autres bienfaits découvre-t-on, dans le cadre d’une consommation modérée, en particulier pour les Séniors ?
Tout d’abord, saviez-vous qu’il existe une très grande variété de cafés ? Leurs particularités et leurs mélanges cachent les secrets de leurs vertus… Voici pour commencer quelques exemples non-exhaustif de cafés :
L'arabica est connu pour son goût assez doux. Ces grains sont généralement utilisés dans les cafés artisanaux. Ces grains nécessitent une altitude élevée pour bien pousser, et sont donc plus chers que les grains de café Robusta.
Le Robusta est plus fort au goût. Ces grains présentent comparativement un taux de caféine plus élevé que l’Arabica. (Pour en savoir plus sur les différences entre Arabica et Robusta, jetez à œil à notre article)
Le café Kouillou est originaire des forêts d’Afrique équatoriale. Il est cultivé en Inde, en Indonésie, en Afrique et à Madagascar. Fort et intense en bouche, c’est un café recherché pour son taux en caféine.
Le Kape Alamid des Philippines est un café qui présente la particularité d’être l’un des plus chers au monde. Ses grains sont récoltés dans les excréments de l’éléphant qui, sous l’action enzymatique de la digestion de l’animal, va développer une saveur unique proche du chocolat et du caramel.
Car à l’« origine » , il y a… le café vert ! Le café vert est un café non torréfié. Il conserve de ce fait une forte teneur en caféine et surtout en polyphénols aux effets anti-oxydants et anti-inflammatoires. Parmi ses bienfaits, on le soupçonne de contribuer à la perte de poids. Les chercheurs s’interrogent également, sans avoir encore la réponse, quant à ses incidences bénéfiques sur le foie et sur la prévention du diabète.
Connu pour son goût agréable et son caractère rituel, le café intéresse de plus en plus aujourd’hui pour les nombreuses vertus qu’on lui découvre. Elles se conjuguent encore au conditionnel mais sont très prises au sérieux.
Ainsi, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) déclare qu’à doses faibles (une à deux tasses par jour), le café - notamment la caféine, substance active au niveau du système nerveux - a des effets positifs tels que l’augmentation de la vigilance, une meilleure concentration, un dynamisme et la sensation de bien-être et de bonne humeur. D’autres études scientifiques ont démontré que la caféine améliore les réflexes et la perception visuelle. Elle aurait une action anti-migraineuse.
Fortement stimulante, la caféine peut aussi générer une augmentation des dépenses énergétiques. On lui reconnaît également des qualités favorisant la digestion. Enfin, une étude américaine réalisée en 2015 évoque même un effet protecteur du café, en lien avec une pratique sportive, contre le cancer de la peau.
Pour nos chers séniors, la consommation de café est donc particulièrement intéressante. De nombreuses études mettent en lumière ses nombreux effets positifs.
Les chercheurs espagnols parviennent à la conclusion qu'une consommation quotidienne de café est susceptible de réduire de façon notable la mortalité des Séniors. Grâce au café, ils seraient moins touchés par les maladies cardiovasculaires.
D’autres études montrent également que, s’agissant de la maladie de Parkinson, l’effet protecteur de la caféine serait réel (facteur de protection estimé à environ 30 % pour les sujets consommant au moins deux tasses de café par jour), du fait de son action positive sur certains récepteurs du cerveau liés à la motricité des personnes âgées atteintes.
Une étude chinoise sur les capacités cognitives des Séniors conclue que la consommation de café est associée à une amélioration de leur performance. Renforçant cette idée, les chercheurs finlandais attestent d’un lien entre consommation de café et bon niveau de performance physique (vitesse de marche notamment) d’un groupe de personnes très âgées (hommes de 87 ans en moyenne).
Grâce à la présence d’anti-oxydants dans sa composition, le café peut aussi agir contre le vieillissement cellulaire et les mutations à l’origine des cancers (par réduction des divisions cellulaires et mort des cellules cancéreuses selon une étude suédoise). Cet impact positif peut également freiner les atteintes aux cellules du cerveau et limiter le risque de maladie d’Alzheimer.
Toutefois, pour éviter de finir comme dans la chanson d’Oldelaf, Le café doit être consommé avec modération ;
2 à 3 tasses par jour rien que pour le plaisir est déjà un grand bienfait !
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Un
grand MERCI à BONJOUR SÉNIOR pour la rédaction de cet article. Vous êtes des
Amours !
Sources : Inserm, Extrait du mensuel n°883 de Sciences et Avenir-La Recherche, daté septembre 2020, La Provence, Springer